Les perturbateurs endocriniens dans nos assiettes : quelles solutions ?

Les perturbateurs endocriniens sont des substances naturelles ou artificielles responsables des troubles hormonaux dans l’organisme. Comme autres conséquences directes, ils entraînent des pathologies comme l’obésité, les malformations congénitales, les cancers, etc. Si leurs sources sont multiples, ils peuvent facilement se retrouver dans vos assiettes. Dès lors, quelles sont alors les solutions pour les éviter ?

Consommez bio

Entre désordre hormonal, troubles de l’immunité, infertilité, trouble thyroïdien et autres, les effets des perturbateurs endocriniens sont multiples. Tout comme le bisphénol A ou encore les phtalates, les pesticides sont aussi une classe de perturbateurs endocriniens.

Ces derniers ont donc plus de chances de se retrouver dans vos assiettes selon que vous optez pour une alimentation non-bio. Ainsi, l’une des solutions pour éviter ces perturbateurs est de privilégier une alimentation saine et biologique. Même si cela vous revient relativement cher, votre santé s’en trouve protégée.

Avec les normes en vigueur, il est aujourd’hui plus facile de reconnaître des produits issus d’une agriculture biologique. En réalité, tout produit bio embarque un logo qui le certifie. Si vous en avez la possibilité, vous pouvez cultiver par vous-même quelques produits dans votre potager. C’est d’ailleurs la meilleure méthode pour contrôler ce qui entre dans votre alimentation.

Limitez la consommation du gras

Même si vous privilégiez les produits sans pesticides, cela ne sera pas suffisant dans la mesure où ils n’en sont pas les seules sources. Il est également possible de retrouver des perturbateurs endocriniens dans les produits gras. En réalité, en raison de leur structure moléculaire, ces substances nocives peuvent facilement se fixer au gras.

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Par conséquent, en évitant sa consommation, vous réduisez considérablement l’apport des perturbateurs dans vos assiettes. Les professionnels de l’alimentation conseillent de privilégier les poissons gras au détriment des viandes grasses telles que le porc, l’agneau, le mouton, etc. Cependant, dans un processus de lutte contre les perturbateurs endocriniens, vous devez éviter les poissons gras comme le thon, le saumon ou la carpe.

Ces derniers sont en effet connus pour comporter une quantité non négligeable de cadmium, de dioxine et des PBC (polychlorobiphényles) qui sont tous des perturbateurs endocriniens. Néanmoins, ils ne sont pas forcément interdits de consommation, mais vous devez en limiter l’ingestion à une fois par semaine.

Heureusement, vous avez le choix entre de nombreux poissons maigres dont la prise n’est pas prohibée. C’est le cas par exemple du merlu blanc, le lieu noir, le merlan, la lotte, etc.

Diversifiez vos menus

Pour limiter l’apport des perturbateurs endocriniens dans vos assiettes, il est aussi recommandé de diversifier votre régime. Le fait de manger équilibré vous oblige à varier les produits qui composent vos plats. Ici, vous pouvez vous renseigner sur les aliments qui sont intrinsèquement riches en perturbateurs endocriniens. Cela vous permet alors de mieux réussir votre diversification. À titre d’exemple, si vous devez consommer de la volaille, celle élevée avec de la farine de poisson est à éviter. Il en sera de même pour leurs œufs. De ce type d’élevage sortent des produits riches en mercure.

De même, le soja sera une denrée à éviter pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 ans. Il faut également rappeler que les plats transformés, les barres chocolatées ou les sodas contiennent des additifs. Certains sont nocifs pour votre santé.

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Faites attention à vos contenants alimentaires

Dans de nombreux cas, les perturbateurs endocriniens ne sont pas issus des aliments, mais de leurs contenants. Pour éviter ces substances, certains contenants sont alors à éviter. Il s’agit des emballages conçus avec des types de plastiques donnés. Emballés dans certains contenants, ces aliments se chargent en perturbateurs endocriniens quand ils sont passés au micro-ondes.

Dans un premier temps, évitez le PET 1, car il est conçu à partir du trioxyde d’antimoine. Soumis à une forte température, il migre dans vos aliments. Vous retrouverez ce même produit dans les sacs de cuisson pour four.

En dehors du PET 1, vous devez également éviter d’utiliser le PVC numéro 3. Il contiendrait des phtalates. De même, le polycarbonate ou le polystyrène portant le numéro 6 sont aussi des contenants qui favorisent la migration des perturbateurs vers les aliments. Pour tout éviter, il est donc recommandé de cuisiner vos propres repas et d’utiliser des ustensiles adéquats.

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